J’admets qu’un individu peut, à l’occasion, avoir peur et croire aveuglément que tout le monde est une menace. J’admets également qu’un individu peut devenir aberré au point où il est une menace pour l’ensemble de la société. Dans un tel cas, la personne a besoin de se refamiliariser avec la société. Mais je n’admettrai pas qu’il y ait un seul homme qui soit fondamentalement mauvais, méchant, sur cette planète.

Le simple mot « liberté » exprime non seulement des droits fondamentaux, tels que liberté d’expression et de religion, mais de nombreux autres concepts vitaux : les chances, le choix, la sécurité et même le bonheur. En vérité, c’est un mot qui symbolise les rêves et les buts de chaque être humain.

Pourtant, sa puissance même le rend sujet à des abus radicalement opposés à son sens véritable. En conséquence, les libertés individuelles aussi bien que nationales peuvent être minées d’une façon qui échappe à la détection. Si cette détérioration de la liberté n’est pas remarquée et corrigée, un peuple peut perdre beaucoup de ses droits fondamentaux et, en fin de compte, ne pas réussir à reconnaître et donc à arrêter une dérive vers un État policier.

Ces libertés que les nations chérissent et qui ont été durement gagnées sont ce dont dépend tout ce qu’il y a de plus cher à chaque citoyen. Prônant un respect fondamental et soutenant les droits fondamentaux de chaque individu, L. Ron Hubbard offre une compréhension étendue qui nous concerne tous de façon vitale.